Dans le centre du Mali, les jihadistes s’attaquent généralement à des militaires, à des élus, ou encore à des chefs de village, mais désormais, avec la publication mardi 5 décembre de la preuve de vie d’un juge malien enlevé le mois dernier au Centre, on sait que les représentants du pouvoir judiciaire sur le terrain sont également dans le collimateur de ces jihadistes, et pour des raisons précises.