La 10 dixième édition du Cameroon Business Forum s’est tenue hier à Douala, sous le haut patronage de Joseph Dion Ngute,Premier Ministre,chef du gouvernement.Cette année, le CBF,rassemble tous les acteurs du secteur public- privé. Tout le gouvernement camerounais, les partenaires au développement et chefs d’entreprises du pays y ont participé.Sous la régie de l’entreprise Business Facilities Corporation de Carole Mbessa et de l’agence de marketing événementiel Easy group de Jesse Happy Ndongo partenaire stratégique et technique du comité d’organisation.
Cette 10ième édition du Cameroon Business Forum s’est tenue à Douala avec une innovation : la mise sur pied des ateliers thématiques, donc l’objectif est d’adresser en profondeur les préoccupations relatives au « Doing Business » et à l’expansion économique.
Pour cette édition, la problématique de l’import-export était au centre des échanges. La prospérité économique du Cameroun en dépend selon Célestin Tawamba,président de la coordination patronale au Cameroun, il est temps d’arrêter l’importation des poulets ,poissons et céréales étrangères au Cameroun. De même que les uniformes de notre armée, la friperie et les confiseries extérieures alors que les produits locaux s’exportent difficilement à l’extérieur.
Un état de choses qui contribue à la pénurie des devises.Le ralentissement des transferts mets à mal la crédibilité des entreprises camerounaises auprès des investisseurs et la dette intérieure cumule à un niveau préjudiciable à la croissance de ces entreprises.
Des obstacles considérables au bon développement du climat des affaires.
Une défiscalisation tout azimuts qui provoque des déséquilibres financiers importants.
Des domaines à revoir également selon Christophe Eken ,président de la chambre du Commerce,d’ l’industrie ,des mines et de l’artisannat.Pour améliorer le pourcentage de croissance au Cameroun et réduire le taux de chômage, il faut que les entreprises fassent des chiffres importants.
Ce qui est impossible avec des coupures d’électricité intempestives.En moyenne 20 par jour. Surtout que le business dans notre pays connaît davantage l’implication du secteur privé et du made in Cameroon.Il faudrait davantage l’implication du public et l’appui du gouvernement. Car les partenaires au développement sont déjà parties prenantes et soutiennent les initiatives.
Il faut déjà se féliciter de la résilience a souligné,le premier ministre Chef du gouvernement.Car des solutions pour l’amélioration du climat des affaires ont été trouvées.
Avec la plateforme publique- privée,Cameroon Business Forum,sur 200 recommandations prises depuis 10 ans,le bilan fait état de 150 qui ont été exécutées et 90 sont en fin de réalisations. Avec la réduction du capital minimum à 100mille francs CFA.
La création de l’application » mybusiness.cm pour créer son entreprise en ligne.La dématérialisation des procédures administratives, le guichet unique dans les domaines fonciers,l’expérimentation en cours à la communauté urbaine de Douala d’un guichet pilote d’uniformisation des procédures pour la réduction des coûts financiers dans le processus de l’import- export pour l’émergence en 2035 ,telle que voulue par le président de la république, Paul Biya.
La création d’une grande bourse nationale pour une meilleure industrialisation sera la base d’une économie qui attire les investisseurs étrangers, avec une forte croissance et des énergies sans cesse renouvelables.
Le paiement électronique,dans les entreprises pour diverses transactions financières ou d’import- export, permettra effectivement au Cameroun d’allier: » émergence et développement de l’investissement privé » au Cameroun, tel que stipulé par le thème 2019,du CBF,le Cameroon Businesss Forum.
Par : Gabriella Essomba à Douala.