Originaire de la tribu YEKOMBO et plus précisément de DUNGU par Megong, STEVE-FELIX grandit à Yaoundé mais passe toutes ses vacances au village jusqu’à l’âge de 18 ans. Têtu, il se faisait fréquemment Bastonné jusqu’à ce qu’il atteigne ses 13 ans. Âge pendant lequel il rencontre son premier amour (rire). Major au concours d’entrée en 6ème, il fait ses premiers pas au lycée d’Anguissa ce qui permet à sa tante de bien le discipliner. Curieux comme tout jeune de son âge, STEVE-FELIX devient par la suite un adolescent réfléchi, introverti et pas trop social.
Par ailleurs très brillant élève, matheux au point d’aller aux anniversaires avec des livres de mathématiques, ce natif de Megong voulait être ingénieur comme son père mais ce dernier lui dit qu’il sera le médecin de la famille. Et c’est comme cela qu’en 1998, son père l’envoie aux Etats Unis d’Amérique. L’intégration est difficile pour lui qui parle bien l’anglais britannique mais que personne de ses camarades et professeurs ne comprend. Il fait donc des cours pour niveau maîtrise alors qu’il est un débutant. Six mois plus tard, il entend et comprend parfaitement la langue locale. Il décide de se trouver un petit boulot, étudié la biologie chimique puis, entre en médecine et fait sa maîtrise en deux ans six mois. Toujours aussi brillant en cycle de maîtrise, il fait ses premiers pas à l’école doctorale mais s’embrouille pendant 3 bonnes années et finir par comprendre qu’: »il y a plus intelligent que lui ». Après cet échec, il se concentre et obtient son diplôme de médecine de la Washington University School of Medicine, à St. Louis, MO après des études de premier cycle à Atlanta, GA. Au cours de son mandat à l’Université du Kentucky, les intérêts cliniques et la recherche du Dr Belinga se sont concentrés sur les essais d’AVC et les alertes d’AVC en milieu hospitalier. Après l’obtention de son diplôme, il déménage en Arkansas et occupe le poste de directeur médical de la neurologie à l’hôpital Mercy de Fort Smith.
En 2014, il revient au pays et à l'occasion d'une sortie fortuite, il rencontre Mireille. Veuve avec des enfants, et lui, nouvellement célibataire, Il sympathise, se fréquente et lui il retourne aux Etats Unis d'Amérique.
Originaire de NZOAÉTÉLÉ par SANGMELIMA, MIREILLE GRACIA BELINGA anime une émission de météo à la télévision nationale. Elle est journaliste de formation, mais se reconvertie en créatrice de bijoux et de vêtements une fois arrivée aux Etats Unis d’Amérique après leur mariage en avril 2015. Talent qu’elle a hérité depuis toute petite de sa mère. 3 ans plus tard, le couple décide enfin de légaliser THE BELINGA FOUNDATION. Rappelons que depuis 2008, cette dernière appuie plusieurs projets sociaux tels que la bourse d’étude de 40000 mille dollars qu’elle met à la disposition des étrangers, prioritairement africains.
Comme tout couple, les BELINGA traversent aussi des moments pas calmes mais parviennent toujours à se réconcilier et à maintenir le cap pour leur grand bonheur et celui de leurs six enfants.
Agrégé en neurologie, le professeur STEVE-FELIX et son épouse MIEILLE GRACIA BELINGA, entendent ainsi organiser l’action de THE BELINGA FOUNDATION autour de l’art, de la culture, de l’éducation, de la santé et du développement durable. Cependant, le couple use des effets multiplicateurs afin de pérenniser la croissance et d’élever chacun d’entre nous au plus haut niveau socio-économico-intellectuel.
Néanmoins, la fondation a débuté ses activités au Cameroun depuis 2019. Elle a été enregistrée en 2020 pour finalement être lancée officiellement le 4 août 2021 à MEGONG.
Ainsi, ce jeune couple espère acquérir plus d’expériences afin de rendre la fondation solide, d’avoir créer des emplois via la mise en forme de ferme école. Il espère couvrir toutes les écoles, créer une économie circulaire pour enfin sortir de MEGONG et de faire pareil dans les arrondissements voisins dans 5 ans et pourquoi pas même de la région du Sud d’ici 8 années.
Le jeune couple BELINGA ne nourrit donc qu’une seule ambition: celle de mettre l’humain au centre de leurs actions tout en favorisant son épanouissement. De quoi encourager et en être fière.
Nous leur souhaitons beaucoup de courage, de patience et surtout, une bonne dose de motivation.
Par : Badal Fohmoh