Après des années d’attente, la construction de l’autoroute ouest-africaine, annoncée en 2017, s’apprête enfin à démarrer. Ce projet d’envergure panafricaine, visant à renforcer les échanges commerciaux et la mobilité entre les pays de la région, prévoit une infrastructure moderne à six voies et à deux voies sur une distance de 1 080 kilomètres.
Cette autoroute reliera les grandes métropoles d’Abidjan 🇨🇮 (Côte d’Ivoire), Accra 🇬🇭 (Ghana), Lomé 🇹🇬 (Togo), Cotonou 🇧🇯 (Bénin) et Lagos 🇳🇬 (Nigeria), reliant ainsi plusieurs des principales économies ouest-africaines. Elle s’inscrit dans le cadre du Réseau Routier Transafricain, une initiative ambitieuse visant à connecter les différentes régions du continent pour stimuler le développement économique, le commerce et l’intégration régionale.
Les travaux, qui devraient débuter dans les prochains mois, marquent une étape importante pour les populations locales et les économies des pays concernés. Une fois achevée, cette autoroute facilitera les échanges commerciaux, réduira les coûts de transport et encouragera les investissements dans la région.
Cependant, le projet n’est pas sans défis. Des questions liées au financement, aux impacts environnementaux et à la gestion des populations affectées restent à résoudre. Les experts soulignent également l’importance de la coordination entre les différents États pour garantir le succès de cette entreprise majeure.
Un projet phare pour l’Afrique : l’autoroute ouest-africaine ouvre une nouvelle ère de connectivité.
Par : Patrick Onana