Krotal, et bien d’autres artistes et acteurs culturel se sont prononcés sur leur page facebook et demande la libération de leur confrère.
Depuis hier sur les réseaux Sociaux défile une affiche avec le drapeau du Cameroun en fond où l’on peut lire « free Valsero » et plusieurs artiste partage cela en boucle dans tout les Fora. En effet le rappeur engagé camerounais Valsero qui depuis quelques mois déjà milite au coté du MRC, a été interpellé 26 janvier 2019 avec d’autres membres du parti de Maurice Kamto dans le cadre de la marche « blanche », puis jetés en prison. Les artistes voient cette incarcération comme une entrave à la liberté d’expression et demande sa libération. « La Famille !!! Bien qu’ayant très souvent des approches et des points de vue différents sur la méthode, nous partageons une passion, un parcours, une histoire commune …Libérez VALSERO, CLPP !!! » Peut-on lire sur la page Facebook de Krotal qui est non seulement artistes mais également le président du syndicat des acteurs de musique urbaine du Cameroun. Le président de ce Syndicat n’est pas le seul à demander la libération de Valsero son secrétaire général, Ndjag Paulin Herve aussi est entré dans la danse. « L’artiste est un carions dans une société, il est important que les uns et les autres le prennent en compte, il est évident que ces dernières heures le pays est en mouvement, il faudrait prendre en compte les réflexions ainsi que les propositions constructives de tous les fils de ce Pays …LIBEREZ VALSERO ». Les artistes ne sont pas les seuls même les acteurs culturel son désormais dans la mouvence. « Se plaindre au quotidien d’un bourreau mais se réjouir de l’incarcération de ceux qui se battent pour ta libération. Génération zombifiée qui ne s’assume pas.#FreeValsero Serval Abe, Artiste militant » soutien Isidore Tameu manager d’artiste plus connu sur le Pseudonyme Taphis Official, sur sa page Facebook. Pour Claudy Syar , animateur à Rfi, Valsero n’est pas un criminel c’est artiste , un panafricaniste et citoyen engagé. Et il demande également sa libération
Par : NemasSara Tchamgoué
