A peine l’année 2018 a-t-elle démarré que de nombreux citoyens camerounais continuent de se ruer vers les antennes communales d’Elections Cameroon (ELECAM), en prélude aux multiples échéances électorales que devrait connaître cette année. A en croire le coordonnateur de l’ONG Un monde Avenir, Philippe Nanga qui a fait une tournée au sein de plusieurs antennes communales dans la ville de Douala, cet engouement des usagers et même la volonté des agents d’ELECAM risquent d’être sapés par le manque de matériel et les mauvaises conditions de travail des employés de cet organe.
« La faiblesse matérielle et les conditions de travail inappropriées de l’organe en charge de la gestion des élections risquent de ne pas faire atteindre les résultats escomptés », confie Philippe Nanga au quotidien Le Messager paru lundi 8 janvier 2018. Pour exemple, constat a été fait que sur quatre kits mis à la disposition de l’antenne communale de Douala 1er, seuls deux sont opérationnels dont l’un installé au sein du siège de cette antenne et l’autre déployée sur le terrain.
Même son de cloche du côté de l’agence communale de Douala III, au sein de laquelle un des quatre kits mis à la disposition de cette antenne est en panne. Conséquence, au lieu de trente secondes pour effectuer une opération d’inscription, cette machine fait deux minutes, peut-on lire dans le journal.