décembre 22, 2024

CAMEROUN : LES SEIGNEURS DE LA CRAIE TABASSÉS, HUMILIÉS, ARROSÉS D’EAUX ET DE GAZ LACRYMOGÈNE.

CAMEROUN : LES SEIGNEURS DE LA CRAIE TABASSÉS, HUMILIÉS, ARROSÉS D’EAUX ET DE GAZ LACRYMOGÈNE.

Sortis massivement et en rang soudés, les enseignants indignés après l’assassinat de leur jeune collègue le nommé NJOMI TCHAKOUNTÉ âgé de 26 ans seulement poignardé à mort le 14 Janvier 2020 dernier par son élève âge de 15 ans au Lycée classique de Nkolbisson(Yaoundé), Ont tenu à lui rendre un vibrant hommage pour son repos en paix.
Une scène macabre et rocambolesque devenue virale faisant couler beaucoup d’encre et de salive suscitant une forte indignation des internautes. Ce sont des images plutôt honteuses et ignobles dans lesquelles je vois des enseignants assis à même le sol, interpellés par des hommes en tenue pour certains et d’autres relâchés dont beaucoup se demandent comment les élèves regarderont leurs enseignants en classe après cette scène horrible semblable à un bal de chiffonniers.

Mais quelle ironie paradoxale! Des images de ces valeureux et vaillants hommes et Dames formateurs de l’élite camerounaise dont l’honneur, l’estime, la notoriété et le prestige est traîné dans la boue et les égouts par des hommes en tenues au Carrefour EMIA alors qu’on se rappelle qu’il y’a de cela quelques jours, ils étaient arrosés par du champagne, portés en triomphe, c’était galant, c’était le grand émoi disant à cet effet être garant de la sécurité de la population. Mais ce qu’on oublie c’est que tous sont passés dans les mains des enseignants dont la majorité étaient des parents âgés avec plus de 15 à 20 ans de carrière. Mais ça fait pitié de voir comment juste quelques jours après ces soldats ont été arrosé de champagne et les enseignants avec de l’eau et du gaz lacrymogène… On arrose des enseignants qui rendent hommage à un collègue assassiné. On arrose et le monde entier voir comment tenir la craie est devenu un danger. On n’arrose des personnes qui nous montrés le chemin. On préfère les voir divisés pour mieux les inféodés. Quelle tristesse!

Par : Saliyou Njoya.

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