décembre 22, 2024

Culture : Pari réussi pour le Quartier Sud international à l’Institut français de Douala

Culture : Pari réussi pour le Quartier Sud international à l’Institut français de Douala

Le public a massivement répondu présent aux concerts live de clôture de la 6ieme édition du festival international quartier sud, à l’Institut français de Douala.

La française Clara Lou en levée de rideaux avec 3 tubes, sur des airs de world music et rock’n’roll en osmose avec les mélomanes a rappelé l’unité et la fraternité qui existent entre les pays du nord et du sud.Un message si touchant, qu’avec la collaboration de l’animateur camerounais Aimé Moukoko,ils ont réussit à faire que le public se tienne la main.La chanteuse française s’est dite ravi de son succès et de ce partage qui lui a permis de découvrir des métissages uniques entre les rythmes français et camerounais.

L’arrivée sur scène du meilleur élève de Richard Bona et Lokua kanza, a suscité un tourbillon d’émotions chez les fans .A travers les chansons Meessanedi,Nyanga Nyango sur les couples qui en apparence se portent bien,quoiqu’ils aient des désaccords ou encore Nakwa l’hymne de l’artiste a son amour qu’il arrive à reconnaitre même dans le noir,Papy Anza,avec sa voix particulière qui touche les âmes, a transporté son public dans un échange convivial au sein de son univers.Avec la parfaite exécution de son orchestre,les titres exclusifs de son 1ier opus Sateya ou encore cette chanson exclusive , » Dady » en hommage à son père qui s’est en allé récemment,en ewodi et en langue Douala,l’on n’a noté aucune fausse note.Rien que L’onction que le public lui a donné avec des salves d’applaudissements.

Et que dire de la nouvelle Gaëlle Wondje que le public a découvert. Plus joyeuse et généreuse sur scène .Esquissant plus de pas danses et jouant de la guitare en revisitant son répertoire pour le bonheur d’un public ravit.Et la touche spéciale donnée par l’apparition sur scène de sa fillette bien introduite dans le rythme,a donné du charme à la prestation de la belle à la punk rouge très courte.

Et Bibiane Sadey ,la demoiselle hésitante devenue femme accomplie,plus sûre d’elle.une maturité musicale et une tenue scénographique travaillée. L’alliage parfait de la tradition Sawa et de la modernité traduites par la muse à la voix incroyablement envoûtante et qui a conduit son public dans les profondeurs de sa richesse musicale.

Un spectacle de ouf!Au point où les galettes musicales de cette nouvelle génération de chanteur se sont vendus comme de petits pains par le public,qui quoique largement rassasié en redemandait encore.

Pour Yvette Bassega,promotrice du festival et son équipe ,après 2 années de passage à vide ,cette nouvelle visibilité au festival qui promeut les musiques du monde du nord et du sud à Douala, c’est un nouveau départ pour repartir de plus belle ,pour une nouvelle aventure musicale fantastique,dans le monde .Avec des artistes et un public qui croit en eux ,et qui ont été parfaits sur les sites de la cité sic Jourdain et à l’IFC de Douala.

Par : Gabriella Essomba à Douala.

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