décembre 22, 2024

PANDÉMIE : LE MONDE AU PIED DU CORONAVIRUS

PANDÉMIE : LE MONDE AU PIED DU CORONAVIRUS

Le violent virus covid-19 qui totalise plus de 16 mille morts à travers la planète, maintient aujourd’hui toutes les grandes puissances à ses pieds.  Entre catastrophe sanitaire et economique, on capitalise les mesures pour limiter la propagation du virus.

Novembre-decembre 2019, une maladie mortelle débute à Wuhan en Chine Centrale. La maladie est contagieuse et comme une trainée de poudre, elle se répand à grande vitesse.  On lui trouve un nom, le Coronavirus, Covid-19. Les yeux du monde sont rivés sur l’empire du milieu qui est au bord de l’implosion. Le géant économique est faible face à un virus dangereux qui dicte sa loi. C’est l’horreur, les gens meurent comme des mouches.   Les images défilent sur les réseaux sociaux, mais cela reste lointain pour certains. La Chine au bout de quelques semaines, comptent ses morts par milliers.  Avec un total de 80 977 personnes contaminées, le pays a enregistré un total de 3249 morts.  Progressivement, le virus s’est déporté vers les autres territoires de la planète.  Les déplacements entre le pays contaminé et les autres pays du monde sont indiqués comme le moyen qui a permis de faciliter cette exportation du Covid-19.  Dès lors, le coronavirus qui jusqu’ici était une affaire chinoise, s’est vite mué en une crise sanitaire mondiale. Désormais aucun continent n’est à l’abri.  De nouveaux foyers se sont créés, et aujourd’hui l’Italie bat le record des décès. Ayant atteint la barre de plus de 800 morts en 24h « lundi 23 mars Ndlr », l’Italie est désormais le pays le plus touché et détient l’exploit fatidique mondial, avec plus de 64 000 personnes contaminées , il a enregistré près de 6000 mille morts.  L’Espagne vient en troisième position avec un total de 20.412 personnes contaminées, et déjà plus de 2182 morts. Il faut noter que ce chiffre a quadupler depuis le dimanche 22 mars, avec unn nombre de 462 décès en 24h. La France également compte ses morts, avec plus de 19 860 cas confirmés, et un total de plus de 860 décès. Si l’Europe est le continent le plus touché aujourd’hui, il faut indiquer que l’Amérique depuis ce dimanche a atteint la côte d’alerte.  En effet, en ayant enregistré plus de 100 morts en 24h, le pays de Donald Trump,  avec l’italie et l’espagne, sont  les pays les plus touchés. Le pays a enregistré plus de 41.500 cas, 500 personnes décédées et se positionne désormais comme le 3ème pays dans le monde affecté par cette pandémie.   Le Canada quant à lui totalise 2091 cas détectés et 24 morts enregistrés. Toutefois, il faut noter que tous ces chiffres sont évolutifs chaque minute qui passe. L’Afrique est jusqu’ici chanceuse, car c’est le continent le moins touché.  Et même si on compte quelques cas, la maladie n’évolue pas au rythme observé dans les pays suscités. Globalement, ce sont 169 pays sur les 198 que compte la planète qui sont affectés, avec plus de 372 000 dont 94 000 guéries et plus de 16 mille morts. L’Europe est aujourd’hui l’épicentre de l’épidémie avec plus de 90 000 cas recensés et plus de 8000 morts.

                       La panique gagne le monde

La panique est donc générale dans les grandes puissances.  Il faut se plier en quatre pour aller en guerre contre le coronavirus. La France s’est imposée, une batterie de mesures, au premier rang se trouve le confinement. Il faut désormais justifier la raison pour laquelle on se trouve dans la rue en France.  Les écoles sont fermées, les magasins fermés et plusieurs entreprises ont arrêté les activités. « Nous sommes en guerre. En guerre sanitaire certes, nous luttons ni contre des armées ni contre une autre nation. Mais l’ennemi est là, invisible et il progresse », a laissé entendre le président Français Emmanuel Macron. Comme mesures fortes, les déplacements fortement réduits pour quinze jours, télétravail exigé dans les cas possibles, municipales reportées, les réformes suspendues, des mesures pour les soignants, la mobilisation de l’armée et surtout l’aide aux Français et aux entreprises Françaises qui vont payer le lourd tribut de cette pandémie.

Si au Canada en Amérique du Nord, les chiffres ne sont pas aussi alarmants qu’en Europe, la peur a gagné les cœurs. La ville de Montréal devient progressivement une ville fantôme. Le transport en commun est presque vide, le métro est de moins en moins fréquenté. En fait, de nombreuses entreprises ont fermé les portes, le confinement est également effectif.   Les magasins qui se sont vus envahir par de nombreux québécois, se sont vidés de leur stock et par mesure de sécurité pour leurs employés, ont limité le service. Certains ont opté pour les caisses libre-service, et d’autres ont fermé pour une période non précisée. Toutefois, le télétravail est de plus en plus adopté par un grand nombre. D’ailleurs la compagnie aérienne Air Canada n’a pas eu d’autres choix que de suspendre le travail pour 5000 de ses employés. A côté des protections individuelles, le gouvernement canadien a adopté une batterie de mesures pour soutenir les citoyens dans cette bataille contre ce vent de la mort. Sur le plan social, l’une des mesures fortes, c’est la fermeture de la voie de Roxham, la frontière entre le Canada et les États-Unis, par où passent au moins 50 immigrants clandestins au quotidien.  Les portes du Canada sont donc temporairement fermées à toutes personnes étrangères. Sur le plan économique, on apprend que dès le mois de mai, le crédit pour la taxe sur les produits et services sera majoré pour les personnes à faible revenu, les prestations maximales de l’allocation seront augmentées de 300 dollars par enfant, les étudiants auront un moratoire de six mois lors duquel aucun frais d’intérêts ne sera imposé sur les prêts d’études.  Il y aura des mesures d’aménagement pour les travailleurs autonomes qui vont se mettre en quarantaine parce que atteint par le virus.  De même, une subvention pour les entreprises qui vont subir les pertes de revenus, un programme d’assurance emploi pour les employés qui vont perdre leur emploi en raison de la fermeture de leur entreprise. Pour le cas spécifique du Québec, le gouvernement annonce la mise en œuvre de mesures d’appui aux entreprises dont un programme totalisant 2.5 milliards de dollars pour soutenir celles des entreprises touchées par les répercussions du Covid-19. Au-delà de ces mesures prises par le gouvernement, il faut préciser que de nombreux Canadiens se sont mis en confinement volontaire. La survie à ce virus étant désormais la seule préoccupation majeure.  Le confinement, la fermeture des frontières, des écoles, les rassemblements interdits, sont entre autres mesures prises par le pays de Donald Trump.

 Un impact économique lourd

Sur le plan économique, le ciel est noire, et la véritable question désormais est, comment le monde va payer cette facture. En effet, selon koen de leus, chef de BNp paribas Fortis, le coronavirus va accélérer la déglobalisation de l’économie mondiale.   Concrètement, cette crise est en train de détruire les emplois et provoquer un grand nombre de faillites des entreprises. Certains secteurs d’activités sont déjà en hibernation. Les compétitions sportives, le tourisme, les échanges commerciaux entre les différents États, le secteur aérien sont plus que fragilisés aujourd’hui.  Selon des données rapportées par Reuters, la maladie a plongé le marché financier dans la tourmente, incitant ainsi les banques centrales à se lancer dans l’urgence des mesures. Le responsable de l’économie mondiale chez Bank of Américain, Ethan Harris, a rapporté à ce journal, « parmi les grandes économies, les Etats-Unis et la zone Euro vont enregistrer une croissance négative». Ainsi contrairement aux prévisions de l’économie mondiale qui devait augmenter de seulement 1.6%, les prévisions s’échelonnent de -2.0% à +2.7%.   Toutefois, la banque américaine a revu sa prévision de croissance du PIB mondial à 1.25%.

Par : Lucienne wouassi

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