Les deux structures ont signé un Accord-cadre de promotion des droits des enfants ce mercredi 20 février 2019 à Douala
En paraphant cet Accord-cadre, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance et la Fondation Orange Cameroun s’engagent à mutualiser leurs efforts pour défendre, améliorer et promouvoir davantage les droits des enfants au Cameroun. Depuis plusieurs années, l’Unicef au niveau global mène des réflexions sur les voies et moyens d’inciter et d’impliquer le secteur privé dans l’amélioration de la situation des enfants au Cameroun.
L’institution considère effectivement que dans le cadre de son approche partenariale, que le secteur privé, peut devenir un acteur reconnu, complémentaire de la mise en œuvre des droits de l’enfant en s’engageant non seulement à ne pas leur porter préjudice, mais également à œuvrer de façon plus structurer en leur faveur. D’où le choix important porté sur la Fondation Orange Cameroun. « La Fondation Orange Cameroun a une activité sociale de longue date. Mais elle renforce ses actions vis-à-vis de la promotion des droits des enfants des plus marginalisés en particulier. L’apport de l’Unicef dans ce partenariat est essentiellement un apport technique en terme de renforcement des capacités sur la promotion des droits de l’enfant pour les personnels de la compagnie Orange mais également un appui technique sur les sujets et thématiques détaillés que la Fondation Orange se propose de vulgariser par ses canaux » explique Jacques Boyer, représentant de l’Unicef au Cameroun. Conscient qu’une seule main ne peut attacher un fagot, c’est à ce titre que cette union sacrée qui lie désormais l’Unicef et la Fondation Orange Cameroun vaut tout son pesant d’or.
Ce partenariat d’une durée de deux ans, en dehors des activités dans le cadre de la Responsabilité Sociale des Entreprises(RSE), permettra d’élargir le spectre du plaidoyer en faveur des enfants d’une manière générale à travers notamment la sensibilisation des populations camerounaises sur le respect des droits des enfants. De manière spécifique il s’agira de former le personnel de Orange Cameroun sur les thématiques relatives aux droits de l’enfant, de sensibiliser les populations par la diffusion des sms dans le cadre des campagnes de sensibilisation sur des thématiques du Bureau Pays de l’Unicef qui sont en adéquation avec les axes de la Fondation Orange, d’accompagner les évènements de Fundraising organisés par l’Unicef en faveur de : la santé de la mère et de l’enfant, la vaccination, l’accès à l’éducation en particulier de la jeune fille, d’effectuer des visites de terrain pour toucher du doigt les défis quotidiens de la mère et de l’enfant au Cameroun. En acceptant de jouer sa partition dans ce partenariat, Orange Cameroun se positionne encore plus comme une société responsable et citoyenne, respectueuse des droits des enfants à travers sa Fondation. « Ca fait dix ans qu’Orange Cameroun à travers sa Fondation œuvre pour développer, accompagner tout ce qui concerne l’enfance, l’éducation et pour fêter cet anniversaire quoi de mieux que de signer un partenariat avec l’Unicef qui est reconnu pour œuvrer dans tous ces domaines. L’éducation et la santé font partie des axes clés de la Fondation Orange à la fois au Cameroun et dans la monde entier. Et nous n’intervenons pas uniquement en tant que bailleur de fonds, nous accompagnons en mettant à disposition de nos équipes, en mettant à disposition de notre réseau de sms, en construisant des programmes avec différents partenaires et pour nous c’est essentiel d’être ici, d’être présents, de signer et de continuer après ces dix premières années à participer à l’évolution de tout ce qui est éducation et santé dans le pays » précise Frédéric Debord, Président du Conseil d’Administration de la Fondation Orange Cameroun.
La mise en œuvre effective de l’Accord-cadre signé ce mercredi 20 février 2019 contribuera sans aucun doute à changer la vie de nombreux enfants au Cameroun à travers la pleine réalisation de leurs droits. Car si ‘’la vie change avec Orange’’, avec l’Unicef ‘’pour chaque enfant, un avenir meilleur’’.
Par : Sandrine BABO
