décembre 22, 2024

SÉNÉGAL : L’OPPOSITION DÉNONCE LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE PAR LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE

SÉNÉGAL : L’OPPOSITION DÉNONCE LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE PAR LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE

Dakar, 13 septembre 2024 – La scène politique sénégalaise est en ébullition après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye lors de son dernier discours. Cette décision, inattendue et controversée, a immédiatement suscité des réactions virulentes de l’opposition, qui y voit une tentative de renforcer le pouvoir exécutif au détriment des institutions démocratiques.

Le chef de l’État, dans son discours, a justifié cette mesure par la nécessité de « restaurer l’équilibre institutionnel » et de répondre aux attentes du peuple sénégalais face à une Assemblée qu’il juge « déconnectée des réalités du pays. » Cette dissolution ouvre la voie à de nouvelles élections législatives, dont la date reste encore à définir.

L’opposition, menée par plusieurs figures emblématiques du paysage politique sénégalais, a vivement condamné cet acte qu’elle qualifie de « coup de force. » Selon eux, cette décision menace les acquis démocratiques du pays et s’inscrit dans une série de mesures visant à étouffer toute forme de contestation. « Le président Faye est en train de faire basculer le Sénégal vers un régime autoritaire, » a déclaré un membre influent de l’opposition.

Les observateurs internationaux suivent de près cette évolution, alors que le Sénégal est historiquement perçu comme un modèle de stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest. Cependant, avec l’intensification des tensions politiques et l’incertitude entourant les prochaines étapes, les regards se tournent vers la Cour constitutionnelle, qui pourrait être amenée à statuer sur la légalité de cette dissolution.

Dans les rues de Dakar, l’annonce a également provoqué des réactions partagées. Si certains saluent la décision comme une opportunité de renouveler une Assemblée nationale en perte de vitesse, d’autres redoutent une crise politique prolongée, voire des manifestations populaires.

L’avenir du Sénégal, tant sur le plan politique que social, dépendra des jours à venir, alors que le pays attend avec impatience des éclaircissements sur la transition politique qui s’annonce.

Par : Georges Mitterand NDAM

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