Halte à la forfaiture! Halte à la prise en otage du football camerounais! Oui le football camerounais est envahi par des mercenaires qui font pour tuer davantage ce qui est considéré de nos jours au berceau de nos ancêtres comme l’opium du peuple.
L’annonce est arrivée comme une massue sur la tête de plus d’un. Mais les observateurs avertis de notre football n’étaient pas surpris car c’est ce qui est décrié depuis belle lurette mais personne n’ose lever le petit doigt. Les footballeurs Camerounais vivent dans la précarité, la mendicité et dans une misère qui ne dit pas son nom tandis que les présidents de clubs s’engraissent et continuent d’aligner des véhicules dans leurs parkings. 24 clubs camerounais ne payent pas les salaires des joueurs. La saison dernière(2017-2018) certains clubs n’ont versé aucun salaire à leurs joueurs. Oui ils ont joué toute la saison sans percevoir le moindre salaire. Le plus surprenant est que les clubs mythiques sont cités parmi ces clubs. Certains présidents de ces clubs voulaient même être président de la FECAFOOT. A quelle fins? Sans doute pour davantage manger l’argent des footballeurs camerounais car de l’argent il y en a à la FECAGOMBO. Comment comprendre que des clubs fassent venir des brésiliens dans leur effectif et ne payent qu’un seul mois de salaire aux joueurs? Et que dire des primes d’entraînements et de match? 700 à 1000 FCFA de prime.
MON DIEU! Et vous nous parlez de professionnalisme? Les acteurs principaux de notre football sont les footballeurs chers messieurs, ils doivent vivre de leurs talents si vous ne pouvez pas les payer laissez les partir ou alors démissionnez. Bravo tout de m^me aux dirigeants de Coton, UMS, Stade Renard, Yong sport, Eding Sport, Bamboutos, Dynamo et Panthère. Ces clubs se sont acquittés de leurs obligations vis à vis de leurs joueurs au cours de la saison 2017-2019 et de celle qui vient de démarrer. Courage au SYNAFOC qui vient de publier ce rapport et vivement que des mesures soient prises pour permettre à nos valeureux footballeurs de pouvoir se prendre en charge et par ricochet leurs familles.
Par : William Meli
